Merci à Ninjazz , à celle sans qui je ne serais pas.
"Nous devenons ce que nous pensons", BOUDDHA
Castor
Merci à Ninjazz , à celle sans qui je ne serais pas.
"Nous devenons ce que nous pensons", BOUDDHA
Castor
De la fragilité des liens ...
Alors que nous abordons un thème aussi délicat que l'Amour, je me suis dit que quelques réflexions du philosophe Polonais Zygmunt Bauman se devaient de nous prévenir "DE LA FRAGILITE DES LIENS ENTRE LES HOMMES."
L'Amour liquide,
Essai Le Rouergue/chambon
Z.Bauman traite dans son essai de la façon dont les hommes tentent d'ajuster leurs relations, tant amoureuses que sociales, dans un monde de surproduction d'objets et de produits.
Selon lui, l'homme contemporain est devenu "sans liens".
Cette "dé-liaison" peut être vue comme une libération ("soyez libre", "sans attaches", c'est le slogan, l'éthique préfabriquée vendus par tous les publicitaires), mais c'est aussi le danger de la solitude et de la déréliction ; c'est la peur constante d'être "jeté" - par exemple en recevant un email ou un SMS.
Le "monde liquide" de la modernité triomphante est celui de la liberté, de la flexibilité, mais aussi de l'insécurité. Bauman s'interroge sur ces relations humaines où l'on jauge, évalue, choisit, jette, où l'on passe des contrats et des deals temporaires : tu me plais-tu ne me plais plus ; je te prend-je te quitte. Je refais ma vie.
Les couples se composent, se décomposent et se recomposent ou bien ils vivent "semi-attachés". Les relations durables ont été "liquidées" au profit de liaisons flexibles, de connexions temporaires et de réseaux qui ne cessent de se modifier, aussi bien sur les plans sexuel et affectif qu'au niveau du voisinage, de la ville et finalement de la société tout entiére !
Castor
L'île aux sentiments
Il était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse ainsi que tous les autres, y compris l'Amour.
Un jour, on annonça que l'île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s'enfuirent.
Seul, l'Amour resta, attendant jusqu'au dernier momment.
Quant l'île fut sur le point de disparaître, l'Amour décida de demander de l'aide.
La Richesse passa prés de l'Amour dans un bateau luxueux et l'Amour lui dit :
- "Richesse, peux-tu m'emmener ?"
- "Je ne le peux pas car j'ai beaucoup d'or et d'argent dans mon bateau et il n'y a pas de place pour toi !"
Alors l'Amour décida de demander à l'orgueil qui passait dans un magnifique bateau :
- "Orgueil, je t'en prie, emmène moi."
- "Je ne peux pas t'emmener, Amour, tu pourrais détruire la perfection qui règne dans mon bateau."
Ensuite l'Amour demanda à la tristesse qui passait par là :
- "Tristesse, je t'en prie, emmène moi."
- "Oh Amour" répondit la Tristesse "je suis si triste que j'ai besoin de rester seule".
Ensuite la Bonne humeur passa devant l'Amour, mais elle était si heureuse qu'elle n'entendit pas qu'on l'appelait.
Soudain une voix dit : - "Viens, Amour, je t'emmène avec moi".
C'était un vieillard qui l'avait appelé.
L'Amour était si heureux et si rempli de joie, qu'il en oublia de lui demander son nom.
Arrivés sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.
L'Amour se rendit compte combien il lui était redevable et demanda au Savoir :
- Savoir, peux tu me dire qui est celui qui m'a aider ?
- "C'est le TEMPS" répondit le Savoir.
- "Le Temps ?", demanda l'Amour,
"pourquoi le Temps m'aurait-il aidé ?"
Le savoir plein de sagesse répondit :
- "Parce que seul le temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la vie".
Conte Indien
Castor
Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.
Aller vers quelqu’un, c’est risquer de s’engager.
Exposer ses sentiments, c’est risquer d’exposer son moi profond.
Présenter ses idées, ses rêves à la foule, c’est risquer de les perdre.
Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c’est risquer de mourir.
Espérer, c’est risquer de désespérer.
Essayer, c’est risquer d’échouer.
Mais il faut prendre des risques car le plus grand danger dans la vie, c’est de ne rien risquer du tout.
Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien et n’est rien.
Il peut éviter la souffrance et la tristesse mais il n’apprend rien, ne ressent rien, ne peut ni changer ni se développer, ne peut ni aimer ni vivre.
Enchaîné par sa certitude, il devient esclave, il abandonne sa liberté.
Seuls ceux qui risquent sont libres.
(Texte reçu dans le cadre de mon cours de PNL – auteur inconnu)
Ainsi donc, la vie toute entière présente des risques. Parmi les millions de risques que nous prenons au cours d’une vie, le plus grand est celui d’évoluer, de grandir. Passer de l’enfance à l’âge adulte, c’est franchir un fossé plutôt qu’un simple pas et beaucoup de gens ne parviennent jamais à le sauter. Grandir, c’est franchir le fossé vers l’inconnu, prendre son destin en main en abandonnant un modèle de vie et en se libérant de l’emprise parentale et de l’ensemble de valeurs selon lesquelles on a été élevé.
Accepter de grandir, de devenir libre, c’est prendre son envol…
« Les plus grands regrets éprouvés au cours d’une existence ne concernent pas les échecs mais les actions que l’on n’a pas osé entreprendre ! »
La lecture de l’article d’Amanda « Credo » m’a donné envie de vous parler de ce livre car il peut nous aider à changer nos croyances, à comprendre que le bonheur est en nous, que l’amour est en nous et que le choix nous appartient.
Toute notre vie est consacrée à la recherche du bonheur et paradoxalement, nous nous complaisons dans la souffrance ! Ce choix est irresponsable.
C’est l’histoire d’une princesse qui découvre que son prince est loin d’être aussi charmant que dans ses contes. Elle part alors sur le chemin de la Vérité, un chemin parsemé d’embûches et de défis qui mène à la découverte de soi, à l’Amour Vrai et au Bonheur.
Bien souvent, notre cœur connaît le chemin, mais la peur et le doute nous empêchent de voir ce qui saute aux yeux. Nos peurs nous emprisonnent dans des carcans qui rassurent et nous font oublier que notre rôle est de grandir, libres.
Le choix d’évoluer nous appartient mais il est toujours plus facile de continuer à faire la même chose, même si cela ne marche pas, que de changer. On n’a rien sans rien et on n’a certainement rien si on ne prend pas le risque d’essayer.
Quitter l’univers qu’on connaît pour partir vers l’inconnu demande force et courage ; il faut pouvoir lâcher prise, accepter de se remettre en question, faire confiance à ses capacités, et faire confiance à la Vie.
Une fois qu’on a pris la décision d’aller de l’avant, de se libérer de son passé et de ses croyances limitatives, comme par hasard, les portes s’ouvrent, les rencontres enrichissantes se multiplient, et on trouve sur son chemin les personnes qui nous aident à traverser les zones difficiles et à surmonter les obstacles. Plus on affronte de tempêtes, plus on gagne en force et plus le chemin devient facile et agréable.
« Au sein de la faiblesse réside la force qui ne demande qu’à se manifester. Au cœur de la douleur se trouve le plaisir qui ne demande qu’à s’épanouir. Et c’est au milieu même des obstacles du chemin que se trouvent les occasions de réussir. » (extrait du livre)
J’ai beaucoup aimé ce livre; c’est un peu mon histoire mais c’est aussi celle de toutes les personnes qui sont marquées par leurs blessures d’enfance, qui pensent qu’elles ne sont pas à la hauteur ou qui se sont soumises à un prince « désenchanteur ».
Si vous avez lu ce conte, laissez-nous un commentaire et attribuez-lui une cote.
Sinon, empressez-vous de le lire…
Je classe cet article dans « partage de lectures » mais je pourrais aussi le mettre dans la rubrique « développement personnel ».
« Le Vrai Bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. » (Dalaï-Lama)
Aurore
Je peux à chaque moment ancrer ma vie dans cette Joie
Compris que le bonheur est en nous.
Que l’amour est en nous
Que le choix nous appartient.
Ce pouvoir créateur est illimité : « Jusqu’où es-tu prête à aller ?»
demande à Amanda, dans le documentaire cité plus haut, un petit garçon qui applique les principes du Docteur Quantum.
Et la jeune femme qui détestait son corps se met un jour à dessiner des coeurs sur sa peau.
Personnellement, je trouve ça vertigineux de liberté :
Le pouvoir de l’intention conduit à la créativité, la confiance et la Joie
Créativité car "croire" en notre pouvoir créateur et l'utiliser n'a rien à voir avec appliquer de l'extérieur et artificiellement une croyance positive sur un ressenti douloureux non intégré
La photo que Castor nous offre ce matin me fait penser à une très vieille légende hindoue.
« A l’origine, l’homme était un dieu, mais il fit mauvais usage de sa divinité.
Alors le Dieu suprême convoqua les autres dieux et leur demanda :
« où pourrait-on cacher cette divinité de l’homme pour que seuls, certains qui la méritent puissent la trouver ? »
Les uns suggérèrent de l’enfouir dans la terre mais le Dieu suprême leur dit :
« l’homme creusera la terre et la découvrira ".
D’autres suggérèrent de la placer au plus profond des océans.
« Mais, dit le Dieu suprême, l’homme un jour y plongera ».
Un autre suggéra de la placer tout en haut de la plus haute montagne.
« Mais, dit le Dieu suprême, l’humain l’escaladera ».
Depuis lors, en effet, les humains, à la recherche de cette divinité et du paradis perdu, ont creusé la terre, plongé au fond des océans, escaladé tous les sommets ; mais, seuls, certains ont rencontré cette divinité car le Dieu suprême l’a cachée au plus profond de chacun de nous.
Ce dieu intérieur, la manière dont il s’adresse à nous, nous parle et nous fait ses confidences, dans le noir, dans le secret, dans le silence et la solitude : c’est le Rêve.
Beaucoup de nos rêves doivent être compris à ce niveau spirituel. Le rêve nous a été donné pour accéder à des niveaux supérieurs de nous-mêmes.
Les anciens considéraient le rêve comme sacré : dans le sommeil, l’âme quittait le corps pour aller à la rencontre des esprits et des Dieux, et ceux-ci communiquaient aux vivants endormis des messages pour les aider à mieux vivre leur vie de l’éveil : résoudre leur problème, deviner à l’avance les dangers…
L’homme moderne s’est enfoncé dans le matérialisme et le rationalisme. Pourtant, le rêve est le langage normal, naturel, habituel de notre « Moi des profondeurs ». C’est ce que Freud a appelé l’inconscient.
« Nous sommes plus que nous-mêmes lorsque nous rêvons, et le sommeil du corps n’est que le réveil de l’âme » (proverbe oriental)
« Quand nous rêvons et que tous nos sens sont éteints, c’est notre vue et notre ouïe spirituelles qui s’ouvrent » (Didyme d’Alexandrie)
Cette quatrième dimension qui se révèle dans nos rêves distingue l’humain des autres êtres vivants. Le rêve est l’état d’Eveil du Soi, c’est l’accès à notre Ego supérieur, ou le Supraconscient, la partie divine qui est en nous et qui permet d’atteindre « la conscience universelle ».
Le rêve, c’est le brin de poésie, le grain de fantaisie qui nous manquent tellement dans notre univers un peu trop matérialiste, un peu trop rationaliste.
Nos rêves sont capables de réchauffer nos jours et nos nuits, de nous faire renaître à une autre vie en nous ouvrant les yeux, chaque soir après nous être endormis…
Aurore
Métaphore
Castor
Il a déjà été dit que la quiétude est le langage de Dieu et que toute interprétation autre était fausse. C'est en fait un terme pouvant remplacer celui de paix. Quand nous devenons conscient de la quiétude dans notre vie, nous sommes reliés à la dimension intemporelle et sans forme en nous, à ce qui est au-delà de la pensée, au-delà de l'ego.
Il peut s'agir de la quiétude où baigne le monde de la nature ou de la quiétude dans votre chambre aux petites heures du matin, ou encore du silence entre les mots. La quiétude n'a pas de forme. C'est pour cette raison que nous ne pouvons en devenir conscient par la pensée, puisque la pensée est forme.
Quand on est conscient de la quiétude, c'est qu'on est quiet. Et être quiet, c'est être conscient sans pensée. Vous n'êtes jamais plus essentiellement, plus profondément vous-même que lorsque vous êtes dans cet état. En fait, vous êtes qui vous étiez avant de prendre cette forme physique et mentale, que l'on appelle une personne. Vous êtes aussi qui vous serez une fois que la forme se sera dissoute.
Lorsque vous êtes dans la quiétude, vous êtes qui vous êtes au-delà de votre existence temporelle, c'est-à-dire vous êtes la conscience sans forme, non conditionnée et éternelle.
Dieu est en vous
Dieu est en vous, lumineux, resplendissant,
éblouissant de la splendeur d'un million de soleils.
Dans la vérité essentielle de votre existence,
ici et maintenant.
L'électricité peut être coupée,
la bougie peut s'éteindre,
vous pouvez être dans l'obscurité totale,
pourtant vous savez que vous êtes là.
Par quelle lumière percevez-vous votre présence ?
Par la lumière de la Conscience.
Cette lumière est Présence de Dieu en vous.
(Swami Chidananda)
La Source du Don
Vous n'avez pas la vie,
vous êtes la vie.
Rien ni personne ne peut vous l'enlever...
On peut vous enlever ce que vous avez :
vos idées sur la vie,
vos représentations de la vie, vos idoles,
les émotions, les sentiments, les pensées,
les formes que vous prenez pour la vie,
le moi auquel vous vous identifiez :
tout cela vous sera enlevé
mais jamais la vie...
Vous n'avez pas la vie,
vous êtes la vie.
La vie qui court, la vie qui passe,
offrez-lui un siège,
une assise, un souffle, une conscience
où elle puisse se poser,
se reposer...
puis de nouveau se donner...
comme la Source qui a soif d'être bue.
L'homme est un être
à qui l'être manque,
dit le métaphysicien.
L'homme est une soif (un désir)
à qui la source (le bon objet) manque,
rappelle le psychanalyste.
L'homme est un être
à qui l'Etre est donné,
l'homme est une soif
à qui la Source est offerte :
s'il la pressent
s'il la veut, la respire
Mais ce sont là « paroles d'Evangile »
qui ne s'adressent ni au cœur ni à la raison
ordinairement fermée,
mais au cœur et à la raison
qui demeurent dans « l'ouvert »...
dans une autre béance,
une blessure peut-être,
qui accueille l'Impossible Présence...
« Si tu savais le Don de Dieu »,
si tu savais que la Source est en toi...
la Source du Don.
(extrait du livre "Qui aime quand je t'aime"
de C. Bensaid et J.Y. Leloup)
(Le Gange, près de sa Source)
Rêve d'envol
"Quand notre âme,
tel un cygne,
prend enfin son envol,
elle n'a nul besoin de balises ou de cartes".
(Vijay Batthacharya)
"L'âme s'extirpe de sa chrysalide,
en rêvant qu'elle sera un jour un ange.
Elle le deviendra."
(L.Andréas Salomé)
L'amour
« L'amour est ce qui est...
L'amour constitue la dimension la plus profonde.
On ne peut le créer.
Comme il y a des choses que tu associes
à l'amour,
tu penses qu'elles sont une expression
de ton amour.
Tu ne peux créer l'amour en toi.
tu peux créer certaines choses,
mais tu ne peux créer l'amour.
L'amour, sous sa forme la plus pure,
se rencontre dans le royaume du silence.
Derrière la matière et l'énergie
et derrière toutes les choses que
l'on peut rencontrer
dans les royaumes physique et spirituel,
se trouve l'amour.
L'amour est l'élément fondamental derrière
tout ce qui est...
L'amour est à la fois le commencement et la fin.
L'amour reste la source d'où tout procède
et vers quoi tout se dirige.
Il est l'essence élémentale de l'univers.
Le seul fait de le rencontrer induit en vous
une transformation inéluctable,
car l'amour est constamment changeant
tout en étant immuable. »
(Aigle Volant)
Dans votre coeur
se trouve le passage,
un pont de lumière
qui relie ce que vous êtes
à ce que vous n'êtes pas encore.
Mais pour emprunter
ce pont de lumière
il vous faut être vous aussi
une LUMIERE
et seul l'AMOUR
peut vous aider
à le devenir
(Ônajor)
« Un amour qui change l'histoire »