que la Terre n'est pas notre foyer d'origine.
Nous avons accepté de venir sur cette planète pour participer
à la plus grande aventure de l'espèce humaine.
Nous avons accepté d'oublier notre origine divine pour expérimenter l'ombre
et voir,comment privés de lumière,
nous nous comporterions pour retrouver cette lumière.
"À la mort d’un être cher, parent, ami, il est naturel d’avoir besoin de se raccrocher à des souvenirs : objets, lettres, photos… Mais cela ne suffit pas pour conserver sa présence.
Car sa présence n’est pas dans des objets mais dans son esprit,
et tant qu’on reste là à tourner autour de quelques objets,
il ne s’agit pas d’esprit, mais de matière.
Quant à aller se recueillir sur une tombe, là encore c’est naturel,
mais ce qui est dans la tombe, c’est le corps, pas l’esprit.
L’esprit a besoin de liberté et il fait des efforts pour se dégager du corps
et voyager dans l’immensité qui est sa vraie patrie.
Celui qui souffre et pleure sur une tombe, comme si celui qui est là dans le cercueil,
devait y rester pour l’éternité, le limite et le gêne dans son désir de libération.
Et il ne le retrouvera pas pour autant.
Si vous voulez vraiment retrouver un être cher,
efforcez-vous d’aller le chercher là où il est, très loin, très haut dans la lumière."
Nous ne devons pas pleurer nos frères qui ont quitté ce monde,
puisque nous savons qu'ils ne sont pas perdus mais partis avant nous :
ils nous ont quittés comme des voyageurs, des navigateurs, pour nous précéder.
Nous devons donc les envier au lieu de les pleurer, car en agissant de la sorte,
nous entravons leur évolution.
Refuser d’accepter leur départ et entretenir des regrets,
c’est avoir une attitude d’amour égoïste,centrée sur soi,
et non une attitude d’amour inconditionnel centrée sur ce qui est bon et juste pour eux.
La douleur et la tristesse que nous ressentons à la mort d’un être cher
est proportionnelle à notre degré de séparation d’avec nous-mêmes
et d’avec le Grand-Tout.
Lorsque nous mourons,nous passons par la mort à l'immortalité;
et la vie éternelle ne peut être donnée
que si nous sortons de ce monde.
Ce n'est pas là un point final mais un passage,
un changement d’une dimension à une autre, d’un état à un autre.
Au terme de notre voyage dans le temps,
nous retournons de l’autre côté du voile, dans la lumière :
c'est notre passage dans l'éternité, dans la Paix.
Nous appartenons tous au UN, à l’Esprit Divin.
Notre patrie, c'est le ciel...
Là un grand nombre d'êtres chers nous attend,
une immense foule de parents, de frères et de fils nous désire ;
assurés désormais de leur salut, ils pensent au nôtre...
Hâtons-nous de trouver notre dignité d’appartenance
à cette Paix, à l’Esprit Divin,
afin de rentrer nous aussi à la Maison.
Aurore