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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 15:00


"Au début du voyage, vous vous demandez combien de temps
il prendra et si vous arriverez à destination dans cette vie.
Plus tard, vous verrez que vous partez

ICI
et que vous arrivez

MAINTENANT...

Vous cesserez alors de vous poser la question".


Ramdas

arcencile.JPG

AURORE

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 22:13

  

  Ne plus vivre dans la prison de nos propres
 contradictions.


Comtemplation.jpg


Castor

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 17:52


d--s-le-matin.jpg

 

"Vous voulez méditer…
Mais comment y parviendrez-vous si, à cause de vos pensées et de vos sentiments
égoïstes, malveillants, vindicatifs, vous avez rendu vos corps astral et mental tellement opaques que vous ne pouvez plus communier avec les réalités
et les existences du monde spirituel ?
Commencez par vous débarrasser de vos préoccupations prosaïques,
de vos soucis, de vos rancunes, de vos irritations, de vos souvenirs pesants.
Sinon, vous aurez beau rester là, les yeux fermés, attendant que se déclenche
ce mouvement qui permettra à votre âme de faire un bond dans la lumière,
rien ne se produira.
Dans ces conditions, c’est même inutile d’essayer de méditer : vous n’obtiendrez rien,
car vos appareils intérieurs sont encrassés et ils ne fonctionneront pas.
Et ce sera ainsi, aussi longtemps que vous n’aurez pas compris
que la chose essentielle dans la vie,
c’est ce travail intérieur de détachement, de dépouillement."


Omraam Mikhaël Aïvanhov


 

Samedi dernier, nous avons assisté à une conférence de Swami Muktananda, à Ohain.
Il nous a parlé de la méditation un peu dans les mêmes termes que O.M. Aïvanhov.

 

Cela ne sert à rien de méditer, nous a-t-il dit, si pour vous c’est une obligation
et que vous vous dites : « ah, il faut absolument que je médite aujourd’hui »
et que vous pensez déjà qu’après, vous devez aller vite travailler, faire vos courses, etc…
et que vous avez déjà vos idées ailleurs avant de commencer.

 

 «  Qui a envie de faire quelque chose qu’il n’aime pas ?
Il faut aimer une chose pour être poussé à s’approcher d’elle, l’utiliser ou travailler avec elle. »
nous dit  encore Omraam Mikhaël Aïvanhov.

 

De même, a-t-il poursuivi, si après votre méditation, vous sortez de chez vous
et que vous vous disputez avec votre voisin, c’est que vous n’avez rien retiré de votre méditation.
La méditation doit vous apporter de la joie
et l’idée est de rester dans cette joie.

L’essentiel de la pratique réside dans  l’ATTITUDE.
Si on médite 1 h par jour mais que le restant de la journée, on ne l’applique pas dans nos actes,
et qu’on retombe dans le stress, l’angoisse, la peur, les pensées négatives,
cela ne sert à rien de méditer. 
L’idée n’est pas de méditer à tout prix mais de diviniser tous nos actes
pour que le mûrissement continue.
Celui-ci se fait dans la continuité du mouvement, et dans l’attitude.

Cela demande : pratique, patience, persévérance et confiance.

 

 

Pour Krishnamurti, « la méditation est un des arts majeurs dans la vie,
peut-être « l’art suprême », et on ne peut l’apprendre de personne : c’est sa beauté.
Il n’a pas de technique, donc pas d’autorité.
Lorsque vous apprenez à vous connaître, observez-vous, observez la façon dont vous marchez,
dont vous mangez, ce que vous dites, les commérages, la haine, la jalousie
- être conscients de tout cela en vous, sans option,
fait partie de la méditation.

 La méditation exige un esprit étonnamment agile ;
c’est une compréhension de la totalité de la vie, où toute fragmentation a cessé,
et non une volonté dirigeant la pensée. »

 

 

Certaines personnes préfèrent méditer tous les jours à la même heure et au même endroit
et se créent une sorte de « sanctuaire »,
d’autres, au contraire, profitent d’un embouteillage, d’une ballade en forêt, du chant des oiseaux
pour créer ce « vide », ce silence, cette paix et se libérer de leur mental.


dehors-dedans.JPG

 

Je pense qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de méditer :
chacun doit trouver ce qui lui convient.
L’essentiel étant de trouver le chemin pour passer
au-delà du brouillard des pensées distrayantes
pour nous relier à l’âme universelle qui réside en nous
et écouter ce qu’elle a à nous dire.

 

Et je pense aussi qu’on peut atteindre cet état méditatif ou de conscience alternée
autrement que par la méditation « classique » (cfr mes deux articles précédents) :
l’artiste, le musicien, le danseur, le peintre ne sont-ils pas guidés
dans le moindre de leur geste ou de leur coup de crayon
 
par la main de Dieu ?

N’atteignent-ils  pas un état de conscience cosmique ?

Erwin Laszlo pense  à ce sujet que «  les grands artistes ou les scientifiques sont capables
de coups de génie : ils sont en état de réceptivité quasi permanente
et leurs capacités d’intuition sont donc très développées
et ils peuvent donc capter des informations (il parle de celles du cosmos) à l’infini. »

 

 

Conclusion :
Rien n’a plus de valeur que notre propre chemin.
A chacun sa voie, à chacun son rythme.
Le chemin est long et exigeant et comporte beaucoup de tournants.
S’ils existent, c’est parce qu’ils sont absolument nécessaires

car voir une lumière trop vive aveugle…


lumi--re-aveuglante.jpg

AURORE

 

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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 21:36


" Chacun de vous a sa propre structure. Chacun de vous M'a compris, M'a créé à sa façon.
Pour certains d'entre vous, Je suis un homme. Pour certains d'entre vous, Je suis une femme.
Pour certains, Je suis les deux.
Pour certains, Je ne suis ni l'un ni l'autre.
Pour certains d'entre vous, je suis pure énergie.
Pour certains, le sentiment ultime, que vous appelez amour.
Et certains d'entre vous n'ont aucune idée de ce que Je suis.
Vous savez tout simplement que JE SUIS.
Et c'est vrai.
JE SUIS.
Je suis le vent qui ébouriffe tes cheveux. Je suis le soleil qui réchauffe ton corps.
Je suis la pluie qui danse sur ton visage. Je suis l'odeur des fleurs dans l'air et
Je suis les fleurs qui font monter leur parfum.
Je suis l'air qui transporte le parfum.
Je suis le commencement de ta première pensée. Je suis la fin de ta dernière.
Je suis l'idée qui a déclenché ton moment le plus brillant. Je suis la gloire de son accomplissement.
Je suis le sentiment qui a alimenté la chose la plus affectueuse que tu aies faite.
Je suis la part de toi qui désire sans cesse ce sentiment.
Tout ce qui te convient, tout ce qui le fait arriver,
peu importe le rituel, la cérémonie, la démonstration, la méditation, la pensée, la chanson,
le mot ou l'action qu'il te faut pour te "relier",
fais-le.
Fais-le en souvenir de Moi
."

« Rapproche-toi de Moi. Fais ce que tu peux. Fais ce que tu dois. Fais le nécessaire.
Récite un chapelet. Embrasse une pierre. Incline-toi vers l’est. Psalmodie. Fais balancer un pendule.
Fais un test musculaire.
Ou écris un livre.
Fais le nécessaire. »

 

« Je te donne des directives à chaque minute de chaque jour.
Je Suis la petite voix calme à l’intérieur, qui sait de quel côté aller, quel sentier emprunter,
quelle réponse donner, quelle action appliquer, quelle parole prononcer, quelle réalité créer
si tu cherches véritablement la communion et l’unité avec Moi.
Contente-toi de M’écouter. »



lumi--re-bougie-dali.JPG

Il n'y a qu'un seul Esprit, un seul Dieu (peu importe notre religion)
et NOUS SOMMES CELA.



Aurore


Conversations avec Dieu -tome 2, Neale Donald Walsch.

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 20:58


Quand la science devient spirituelle

 

‘‘ Pour la science quantique, l’univers est un potentiel infini
qui baigne dans un champ d’énergie cosmique ’’



Pinwheel.jpg

 

Les mystiques et les sages savent depuis longtemps qu’il existe un champ cosmique
reliant tout à tout au plus profond de la réalité, un champ qui conserve et transmet l’information.
Ce champ est connu sous le nom de «champ akashique»,
concept emprunté à la tradition spirituelle d'origine hindoue
( akasha" en sanscrit  désignant l'éther, cette Essence, plus subtile que l'espace-temps,
à la source de toute création).
Ce champ du point zéro est la mémoire constante et éternelle de l’univers.
Il détient les données de tout ce qui s’est jamais produit sur la Terre
et dans le cosmos,
et met celles-ci en corrélation avec tout ce qui doit arriver.

 

Ce champ consiste en une mer subtile d’énergies fluctuantes
à partir desquelles tout émerge :
atomes, galaxies, étoiles, planètes, êtres vivants, et même la conscience.

 

 Scientifique international et philosophe,
Erwin Laszlo est le plus grand spécialiste mondial des champs akashiques.
Véritable pont entre la sagesse ancienne et la science du futur, s'appuyant sur les derniers développements de la recherche scientifique en cosmologie, en physique quantique,
en biologie et dans les sciences de l’esprit,
il  milite à présent pour l’émergence d’une conscience globale
et vient confirmer avec son dernier livre « Science et Champ Akashique »
nos plus profondes intuitions en ce qui a trait à la grande harmonie de l’univers.

 

Les découvertes de la physique quantique rejoignent les grandes intuitions
des spiritualités orientales au sujet de l'existence d'un vide originel faisant le lien et l'unité
entre toutes les manifestations de la vie et de la matière.

Toutes les recherches d'avant-gardes concordent devant la complexité toujours plus grande des phénomènes étudiés, pour faire l'hypothèse explicative d'un champ unifié sous-tendant toute manifestation de la vie, champ qui ressemblerait à un vide très dense,
plein d'énergie et riche surtout d'informations assurant la cohérence
et l'interconnexion entre tous les éléments.
Le vide quantique apparaît comme un plein cosmique physiquement réel.



Crab-nebula.jpg

 

«  On a par exemple remarqué que lorsque deux particules ont été unies,
elles demeurent liées quelle que soit la distance qui les sépare :
tout ce qui agit sur l’une est ressenti par l’autre, et ce, sans limite dans le temps et dans l’espace !
On peut donc dire que tout ce qui a été uni reste uni, et donc, que l’ensemble de l’univers physique forme un immense réseau dans lequel tout est relié.
Cette découverte a des conséquences très importantes sur la manière
dont la science perçoit notre monde.
La première conséquence est que la matière n’est plus considérée comme la base de notre monde physique, et l’espace et le temps ne sont plus considérés comme séparés.
La matière n’existe plus en tant que telle, elle est constituée de champs d’énergie.
Deuxièmement,
l’univers n’est pas vide et passif, mais plein et actif.
Mais l’une des découvertes les plus importantes de ces dernières années
est que l’univers n’est pas seulement constitué de champs d’énergies,
mais aussi d’in-formations »

(éléments d’interaction qui donnent forme à l’énergie et qui permettent
cette corrélation instantanée entre tous les quanta).
« Certains scientifiques disent même que l’information est plus importante que l’énergie.

La réalité c’est que l’on peut désormais parler d’un champ énergétique informationnel ou champ d’énergie virtuel duquel surgissent toutes choses. »

« Bon nombre d’informations présentes dans ce champ d’énergie ne sont pas encore réalisées.
Ainsi, l’univers apparaît comme un potentiel infini baignant
dans ce champ d’énergie cosmique
où tout est possible.

Cependant, ce phénomène de liaison n’est pas limité au monde quantique.
On pense depuis une dizaine d’années que ce phénomène est aussi valable pour les règnes
minéraux, végétaux et animaux ainsi que pour tous les systèmes solaires.
On peut dire que notre corps est un système quantique macroscopique (toutes nos cellules sont cohérentes les unes avec les autres), c’est pour ça que notre cerveau peut travailler comme un véritable ordinateur, capable de relier très rapidement toutes les informations venant du corps.
Notre cerveau travaille selon notre état de conscience ;
cela signifie que suivant la nature de notre activité nous actionnons l’hémisphère droit ou gauche ».

Des expériences ont prouvé qu’un état méditatif ou altéré de conscience permettait une
corrélation entre nos deux hémisphères et aussi que le cerveau de quelqu’un pouvait influer
sur le cerveau ou le corps de quelqu’un d’autre.
Donc, notre cerveau est capable de travailler de manière à capter l’information
de ce mystérieux champ d’énergie car il est en corrélation avec l’environnement.
Nous pouvons donc être reliés à l’Akasha Chronica,
la mémoire de l’univers,
qui a la capacité mystérieuse de conserver une trace de toutes les choses passées.


hubble.jpg


« Tout le monde a la capacité de se relier à ce champ mais nous la perdons
à cause de notre éducation matérialiste et scientifique
(basée sur les calculs, les expériences et tout ce qui est quantitatif)
qui ne tient absolument pas compte de l’existence de tout ce qui se cache dans le monde invisible…
Toute information peut traverser la distance et le temps en quelques instants,
il suffit de s’ouvrir et de laisser l’information entrer.

Mais pour cela, un certain état de conscience est nécessaire.
Il y a différentes techniques :
la méditation en est une ».

 

Pour E.Laszlo, la science doit devenir un système de connaissance ouvert,
prêt à être confronté à d’autres voies, comme la spiritualité.
Il est temps de quitter notre conscience moderne, occidentale et
de trouver un autre chemin
qui soit en harmonie avec la sagesse omniprésente dans la nature

et qui nous permette de développer (ou plutôt de retrouver) notre intuition
pour capter cette in-formation contenue dans le vide cosmique.

Et les grands moments d’intuition viennent justement
quand nos deux hémisphères du cerveau fonctionnent ensemble de façon harmonique,

comme dans la méditation,
ce qui explique pourquoi les sages, les mystiques, les chamans savent
depuis la nuit des temps
que tout est relié dans l’univers (de la pierre aux étoiles) et qu’il existe
une conscience cosmique
(que certains appellent conscience de Dieu ou Esprit divin).
 

 

« Nous sommes telles des îles dans la mer dissociées à la surface,
mais reliées par le fond. »

William James


Article rédigé d'après un interview d'Erwin Laszlo et sur base de notes prises lors de sa conférence à Bruxelles,
ce 28 novembre 2007.
Photos prises par le satellite  Hubble

Aurore

 

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 21:33


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Un sourire vaut mille mots
Rien n'a plus d'impact,
Rien ne rend la vie plus belle,
Rien n'accomplit autant
Qu'un sourire avenant.

Infiniment précieux,
Débordant de bonté,
Chaque sourire est unique.
Il est le témoin d'une émotion intérieure,
Un rayon de soleil au milieu d'un visage qui ne laisse pas de marbre.


Dans le monde, il existe des centaines de langues,
mais le sourire les connaît toutes
car
"Le sourire est la langue de l'amour"
(David Hare)

"Un sourire est une clé secrète qui ouvre bien des portes" (Baden-Powell)

"Le monde est comme un miroir,
Si vous lui faites la grimace, il vous fera la grimace.
Si vous lui souriez, il vous sourira"
(Herbert Samuels)


Aurore
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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 18:49


« Avec toi, goûter chaque regard, chaque paysage,
Avec toi, vivre tous les possibles inscrits sur nos horizons…
Avec toi, sentir l’intensité de l’instant,
Avec toi, trébucher,
Avec toi, se relever devant la beauté insoutenable du monde. 

Avec toi, aller vers les autres, même s’ils n’ont que leurs peurs
à donner en échange.
Avec toi, jeter le poids de certains regards, qui, en vous jugeant, vous habillent l’âme et le corps, de baillons qui sont les leurs.
Avec toi, rester aimant quoi qu’il arrive. 

Offrons-nous la vie, sans nous dépourvoir de l’illimité qui nous est dû.
Soyons complices dans la grâce de ce qui est, délicatement, tendrement.
L’écrin de la grâce, c’est l’instant, alors osons nos instants
et chantons ensemble la vie ! 

Car chaque instant porte en lui une révélation.
Car chaque instant est un printemps offert.
Virginité qui nous accomplit, fragilité qui nous réunit… 

Et si, un jour, tu devais avoir des désirs d’ailleurs,
Je les accueillerai car ta joie est ma joie. 

Avec toi, je construirai l’impossible.
Nous nous reverrons, j’en suis convaincu. » 

Poème extrait du conte enchanteur  et philosophique «  Le Funambule du ciel ».

La contemplation des étoiles, du haut de son fil tendu, inspire au funambule cette lettre d’amour…
que tous, on aimerait recevoir un jour.


028-funambule.jpg

 

L’auteur, Marc VELLA (pianiste nomade qui parcourt le monde entier avec son piano à queue pour faire bénéficier les autres de son trop plein d’amour)  nous fait effleurer avec poésie
cette quête d’absolu que tous les êtres recherchent lorsqu’ils s’unissent.

 

Dans ce monde sans concession qui souvent ne tient qu’à un fil,
nous sommes tous des sortes de funambules.
Et il arrive que nous perdions l’équilibre…

 

Oser ensemble la vie, en étant complice de nos parts d’ombres et de lumières,
tel est le message de ce conte qui rend hommage au couple.

 
Sur les pas du funambule, le conte se fait initiation.
Une initiation à la vie et à l’amour universel.
Un amour qui permet de se dépasser, de transcender les frontières.

 

« Crois-tu vraiment qu’aimer rime avec garder ?
Tu n’aimes pas quand tu enfermes l’amour. Ne pleure pas l’être qui s’en va, permets-lui son voyage en lui accordant sa liberté. »



le-funambule.jpg

 

 

 

Un livre à lire absolument, pour les idées qu’il véhicule et la beauté du monde
qu’il tente de nous faire partager.


Aurore

 


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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 19:42

 

Le désir asphyxié.

« Ou comment l’industrie culturelle détruit l’individu ! »

 

  Suite aux réflexions engendrées par l'article d'Aurore,
'Sur le cheminn spirituel : entre idéal et réalité'
(voir commentaires où je m'inquiétais du consumérisme ambiant qui englobe même le spirituel, snobisme culturel !), 
je diffuse cette article qui nous concerne tous  pour nous savoir tous inclus
dans un système qui nous dépasse et nous infirme.
Alarme !


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 Le temps « libre » l’est-il tant que cela ? 

Les produits culturels dont on le sature empêchent chacun de nous de se différencier par des choix
qui lui appartiendraient, et appauvrissent ainsi son énergie vitale.

 

Une ‘fable’ dominante nous ferait croire depuis 1968 que nous serions entrés dans l’âge du « temps libre »
et de la « flexibilité » des structures sociales ;
dans une société des loisirs et de l’individualisme, celle de la société postindustrielle.

Parler de développement des loisirs – au sens d’un  temps libre de toute contrainte, d’une « disponibilité absolue » - n’a rien d’évident, car ils n’ont pas du tout pour fonction de libérer le temps individuel, mais bien au contraire de le contrôler pour l’hyper massifier :
ce sont les instruments d’une nouvelle servitude volontaire !

Nous arrivons aujourd’hui dans le développement d’un capitalisme culturel et de services qui fabrique de toutes pièces des modes de vie, transformant la vie quotidienne, standardisant les existences par le biais de « concepts marketing ».

(Ainsi, le concept de ‘Life time value’, qui désigne la valeur économique calculable du temps de vie d’un individus, dont la valeur intrinsèque est dé singularisée et désindividualisée !)

La société « postindustrielle » est devenue hyperindustrialisée.
 

Loin de se caractériser par la domination de l’individualisme, l’époque apparaît comme celle du devenir grégaire des comportements et de la perte d’individuation généralisée.

Le consommateur se voit standardisé dans ses comportements par le formatage et la fabrication artificielle de ses désirs.

L’individu y perd ses possibilités d’exister.

Les industries culturelles forment un système avec les industries tout court, dont la fonction consiste à fabriquer les comportements de consommation en massifiant les modes de vie.

L’activité dite « de temps libre » de notre sphère hyperindustrialisé, étend à toute les activités humaines le comportement compulsif et mimétique du consommateur ;

 tout doit devenir consommable !

Nous arrivons avec l’activité industrielle planétaire à un contrôle et homogénéisation des comportements.  Les industries de programmes achètent et diffusent les objets temporels (mélodies, films, émissions, …) afin de capter le temps de conscience qui forment leurs audiences et qu’elles vendent aux annonceurs …

Un objet temporel est constitué par le temps de son écoulement (son flux). 
C’est un ‘objet’ qui passe, s’écoule.  
Il est constitué par le fait que, comme les consciences qu’il unit, il disparaît à mesure qu’il apparaît.

Une ‘conscience’ est essentiellement une conscience de soi : une singularité.

Je peux dire « je » que parce que je me donne mon propre temps.

Enorme dispositif de synchronisation, les industries culturelles (TV etc.) sont des machines à liquider ce ‘soi’.

L’inconscience du ‘troupeau’ (ceux qui regardent la même chose en même temps) libère un fond pulsionnel que ne lie plus un désir – car celui-ci suppose une singularité.

Une conscience collective aveugle finit par devenir LA conscience  de la même personne, c'est-à-dire 
PERSONNE.

La puissance du capitalisme contemporain repose sur le contrôle simultané de la production et de la consommation réglant les activités des masses.

Un individu est un processus qui ne cesse de devenir ce qu’il est.

L’hyper synchronisation conduit a la perte d’individuation par l’homogénéisation des passés individuels, en ruinant le narcissisme primordial et collectif ; ce qui permettait la distinction du ‘je’ et du ‘nous’ désormais confondus dans l’infirmité symbolique d’un 
‘on’ amorphe !

   

« Extrait  issu de Bernard Stiegler »  

Castor 

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 23:06


Après avoir rédigé l'article sur  "le chemin spirituel : entre idéal et réalité",
j'ai trouvé ce texte de Krishnamurti , intéressant également, sur la relation Maître-disciple
et l'importance de la connaissance de soi


« Être disciple c’est imiter.
Être disciple cela suppose non seulement que l’on renonce à sa propre lucidité,
à son propre questionnement, à son honnêteté, à son intégrité,
mais cela sous-entend aussi qu’en devenant disciple on a un mobile :
être récompensé.
Mais la vérité n’est pas une récompense !
Si l’on veut comprendre la vérité, il faut faire abstraction totale de toute forme
de récompense ou de châtiment.
L’autorité se fonde sur une peur sous-jacente, et lorsqu’on se soumet à une discipline
par crainte de ne pas obtenir ce que nous promet un exploiteur au nom de la vérité
ou de l’expérience, cela équivaut à renier sa propre lucidité, sa propre honnêteté.

Si vous dites que vous devez méditer, que vous devez suivre un certain chemin,
un certain système,
de toute évidence vous vous conditionnez vous-même en fonction de ce système
ou de cette méthode.
Vous obtiendrez peut-être le résultat que vous fait miroiter la méthode,
mais cela ne vaut guère mieux qu’une poignée de cendres,
car le motif implicite est la réussite, le succès,
et c’est la peur qui est à la racine de tout cela.»



v--rit--.jpg

"En somme, chercher la vérité c'est passer de la vitrine d'une boutique à une autre.
Personne et rien ne peut répondre à cette question de savoir s'il existe une Vérité,
si ce n'est vous-mêmes,
et c'est pour cela que la connaissance de soi est nécessaire.
Manquer de maturité, c'est manquer de se connaître.
Se connaître est le début de la sagesse".


Aurore


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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 22:27


chemin-eau-bouegeante-copie-2.gif

Ce vendredi 23 novembre 2007, Gilles Farcet a donné une conférence  à Bruxelles à ce sujet.

 

Nourri de 30 années de recherches et de rencontres, 25 ans de pratique et d’engagement
sur la voie de Swami Prajnanpad et d’Arnaud Desjardins
dont il a été le collaborateur pendant 12 ans à l’ashram d’Hauteville,
Gilles Farcet est aussi l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages
et sa conférence avait pour but de dénoncer les méfaits de l’idéal spirituel
qui parasitent notre recherche de sens par-delà l’absurde, notre désir de paix par-delà les conflits,
notre désir de sécurité par delà les peurs, notre désir d’amour.

 

Le fondement de la recherche spirituelle repose sur le fait que l’homme
est en conflit avec lui-même
et ce dès son plus jeune âge.

 

A la naissance de sa petite sœur, un enfant va ressentir de la jalousie, voire de l’agressivité :
sentiments tout à fait normaux puisqu’il doit désormais partager avec sa petite soeur
l’amour que ses parents lui portaient exclusivement.

 

Et il va recevoir de ses parents le message : « tu ne devrais pas être jaloux ».

 

Donc il va se dire : ce que je sens, je ne devrais pas le sentir.
Et c’est là que débute la première division, la première fracture dans la relation à soi-même
et dans la relation à l’humain : je ne peux pas être en paix avec ce que je suis.

 

Il y a donc une confusion entre ce que je suis et ce que je ressens, entre l’être et le ressenti
et de là, on s’identifie à notre ressenti et on se dit : je suis jaloux, je suis agressif,
alors que le ressenti a lieu dans l’instant et est impermanent et n’a rien avoir avec ce que l’on est.

 

La deuxième confusion provient de la nécessité d’adapter notre comportement à la vie en famille, en société.
Cette tentative se fait sur base d’un conflit avec le ressenti.
Plus nous essayons de maîtriser un ressenti, plus il va devenir puissant.
La solution serait d’accueillir ce ressenti au lieu de le rejeter :
le voir comme quelque chose de naturel (l’expression de la chimie humaine),
comme quelque chose qui ne nous appartient pas en particulier.
Le seul moyen de moduler un ressenti est d’être en paix avec la vérité du ressenti.

 

Notre ego est fondé sur l’ensemble de ces messages contradictoires que nous avons perçus, étant enfant.
Et à l’âge adulte, cela va engendrer des problèmes professionnels, de couple, etc…

 

Beaucoup de personnes entament alors une recherche spirituelle pensant que cela va leur permettre
d’être quelqu’un d’autre que ce qu’elles sont.

 

Notre image de la sagesse, de la spiritualité, de l’éveil est alimentée par des figures telles que le Christ,
les Saints, ou des figures plus exotiques comme les Maîtres spirituels qui sont des présences très fortes
car ces personnes irradient quelque chose (telles des centrales nucléaires) et
vouloir s’identifier à ces personnes peut conduire à beaucoup de malentendus.

 

Pour nous, produits de la société, il n’y a en effet aucune possibilité de vivre ce qui est possible
dans un contexte
complètement différent du nôtre :

dans la vie du moine, tout est centré sur la Présence du Maître.
Nous pouvons être touchés, bouleversés par la Présence d’un Maître,
mais cela ne doit pas constituer une voie au risque de se retrouver dans une impasse dévotionnelle :
 
99 % des gens vont développer une relation infantile avec le Maître qui est le modèle de la perfection
comme l’étaient les parents pour le petit enfant.

 

Un autre danger du décalage entre l’idéal et la réalité  réside dans l’image que véhicule et
que nous nous faisons du Sage :
quelqu’un qui pratique l’ascèse, qui n’a plus aucun désir, qui est détaché de tout, et  qui pour nous 
représente l’idéal de la sagesse, du bonheur et de la paix.
Une sorte de robot, toujours heureux…

 

En réalité, le Sage est un humain qui fonctionne comme nous,
qui est soumis aux mêmes sentiments mais qui est « éveillé ».
Et être « éveillé » ne signifie pas que tout est simple et qu’ils fonctionnent comme des machines 
avec un électroencéphalogramme plat; cela veut dire qu’ils ont connu une maturation profonde
leur permettant de ne plus être menés par leurs comportements égocentriques.
Ils connaissent aussi la souffrance mais ils l’accueillent comme le ressenti de la vérité
qui laisse de la disponibilité pour d’autres choses.
Seule une partie d’eux-mêmes est atteinte et non tout leur être.
Le Sage est donc quelqu’un qui s’est libéré d’une certaine mécanicité
et nous risquons de le voir comme autre chose qu’un être humain.
Trop occulter son humanité risque de nous décevoir le jour où nous nous rendrons compte
qu’il est un humain comme nous.

 

Un vrai Maître spirituel va nous encourager à trouver par nous-mêmes
la voie de la libération, la Vérité, la Paix
et non à croire à ce qu’il dit.

 

Un être « éveillé » n’est pas quelqu’un qui tout à coup a connu l’ « éveil » ;
bien sûr cela peut arriver n’importe où, à n’importe qui mais c’est un état impermanent.
Ce n’est pas un état qu’on possède une fois pour toutes.
C’est une relation à ce qui est dans l’instant qui ne demande qu’à se renouveler dans l’instant suivant
et qui a besoin d’être intégrée dans la réalité.


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Un être « éveillé » se distingue d’un être pseudo éveillé par le fait qu’il incarne
les valeurs de bonté, générosité, compassion, attention à l’autre
 
dans sa vie quotidienne
et qu’il évite les souffrances inutiles.

 

La recherche spirituelle est très vite récupérée par notre mental comme la fabrication d’un idéal,
ce qui nous éloigne de la réalité. 
Si nous aspirons à la Paix, commençons par accueillir ce qui est.

La clé du chemin spirituel, de l’ « éveil » est la bienveillance et aussi

 

- s’exercer à entrer en amitié avec soi-même,
sentir, comprendre, s’ouvrir à une attitude libératrice

 

- accepter que ce que je ressens ne m’appartient pas,
n’est pas à moi mais à l’humain en général, c’est la manifestation du Un et du Tout

 

- entrer en relation d’amitié, de compassion  et de communion avec l’autre

 

- arriver à la maturation de cette  conscience de la non séparation
( avec soi-même et avec les autres)

 

- abandonner l’idéal : « je ne dois pas ressentir ce que je ressens »
(qui m’empêche d’être en paix avec ce que je suis)
pour aller vers ce point de visée :
accueillir mon ressenti et avoir le désir de ne pas manifester ma colère,
ma violence, etc…(qui ne sont que des aspects de moi et qui ne sont pas moi)
et devenir plus conscient de mes actes.

 

- arriver à ce niveau d’ETRE
qui est l’accomplissement du potentiel de l’être humain

 
Rechercher la Paix, le détachement, comme nous l’enseignent les Maîtres spirituels,
pour ne plus souffrir est un leurre.
La souffrance existera toujours mais nous pouvons arriver, par un travail sur nous-mêmes,
à nous libérer de l’aspect égocentrique de la souffrance pour laisser de la place pour autre chose.



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S'engager sur un chemin spirituel ne doit pas relever d'un idéal
mais d'un choix conscient.
Il y a des trésors immenses à découvrir dans ce travail.
Celui qui est riche intérieurement saura toujours faire face
aux défis et aux épreuves
qu'il rencontrera sur son chemin.

 

"Sur le chemin spirituel, il ne faut rien chercher qui serait extraordinaire.
L'extraordinaire est dans la profondeur de l'ordinaire"
K.G. Dürckheim

 

Aurore


article rédigé sur base de notes prises à la conférence

 

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Présentation

  • : Rêve d'envol
  • Rêve d'envol
  • : Castor, Aurore, Amanda ( et d'autres...) vous invitent à partager le fruit de leurs réflexions, de leurs remises en question et de leurs lectures, tout ce qui les aide à progresser sur leur chemin de vie. Tous les sujets traités se recoupent dans une certaine logique. Leur but est l'expression communicative et le partage dans une ouverture d'esprit totale.

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Eternelle quiétude





Il a déjà été dit que la quiétude est le langage de Dieu et que toute interprétation autre était fausse. C'est en fait un terme pouvant remplacer celui de paix. Quand nous devenons conscient de la quiétude dans notre vie, nous sommes reliés à la dimension intemporelle et sans forme en nous, à ce qui est au-delà de la pensée, au-delà de l'ego.


Il peut s'agir de la quiétude où baigne le monde de la nature ou de la quiétude dans votre chambre aux petites heures du matin, ou encore du silence entre les mots. La quiétude n'a pas de forme. C'est pour cette raison que nous ne pouvons en devenir conscient par la pensée, puisque la pensée est forme.


Quand on est conscient de la quiétude, c'est qu'on est quiet. Et être quiet, c'est être conscient sans pensée. Vous n'êtes jamais plus essentiellement, plus profondément vous-même que lorsque vous êtes dans cet état. En fait, vous êtes qui vous étiez avant de prendre cette forme physique et mentale, que l'on appelle une personne. Vous êtes aussi qui vous serez une fois que la forme se sera dissoute.


Lorsque vous êtes dans la quiétude, vous êtes qui vous êtes au-delà de votre existence temporelle, c'est-à-dire vous êtes la conscience sans forme, non conditionnée et éternelle.


Eckhart Tolle

 



Archives


Dieu est en vous


Dieu est en vous, lumineux, resplendissant,


éblouissant de la splendeur d'un million de soleils.


Dans la vérité essentielle de votre existence,


ici et maintenant.


L'électricité peut être coupée,


la bougie peut s'éteindre,


vous pouvez être dans l'obscurité totale,


pourtant vous savez que vous êtes là.


Par quelle lumière percevez-vous votre présence ?


Par la lumière de la Conscience.


Cette lumière est Présence de Dieu en vous.


(Swami Chidananda)






La Source du Don 



Vous n'avez pas la vie,


vous êtes la vie.


Rien ni personne ne peut vous l'enlever...


On peut vous enlever ce que vous avez :


vos idées sur la vie,


vos représentations de la vie, vos idoles,


les émotions, les sentiments, les pensées,


les formes que vous prenez pour la vie,


le moi auquel vous vous identifiez :


tout cela vous sera enlevé


mais jamais la vie...


 


Vous n'avez pas la vie,


 vous êtes la vie.


La vie qui court, la vie qui passe,


offrez-lui un siège,


une assise, un souffle, une conscience


où elle puisse se poser,


se reposer...


puis de nouveau se donner...


comme la Source qui a soif d'être bue.

 



L'homme est un être


à qui l'être manque,


dit le métaphysicien.


L'homme est une soif (un désir)


à qui la source (le bon objet) manque,


rappelle le psychanalyste.


L'homme est un être


à qui l'Etre est donné,


l'homme est une soif


à qui la Source est offerte :


s'il la pressent


s'il la veut, la respire


s'il y acquiesce.



             


Mais ce sont là « paroles d'Evangile »


qui ne s'adressent ni au cœur ni à la raison


ordinairement fermée,


mais au cœur et à la raison


qui demeurent dans « l'ouvert »...


dans une autre béance,


une blessure peut-être,


qui accueille l'Impossible Présence...





« Si tu savais le Don de Dieu »,


si tu savais que la Source est en toi...


la Source du Don.



(extrait du livre "Qui aime quand je t'aime"

de C. Bensaid et J.Y. Leloup)



(Le Gange, près de sa Source)





"La Vérité est en vous.

Pour la percevoir,

 il vous faut ouvrir l'oeil intérieur".


(Bouddha)



"Sans connaissance de Soi

on est comme un cadran solaire à l'ombre".

(auteur inconnu)



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"Rien dans ce monde n'arrive par hasard".

"Dans la vie, tout est signe".

(Paulo Coelho)


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Citations

Rêve d'envol


"Quand notre âme,

tel un cygne,

prend enfin son envol,

elle n'a nul besoin de balises ou de cartes".


(Vijay Batthacharya)




"L'âme s'extirpe de sa chrysalide,

en rêvant qu'elle sera un jour un ange.

Elle le deviendra."


(L.Andréas Salomé)




L'amour


« L'amour est ce qui est...


L'amour constitue la dimension la plus profonde.


On ne peut le créer.


Comme il y a des choses que tu associes


à l'amour,


tu penses qu'elles sont une expression


de ton amour.



Tu ne peux créer l'amour en toi.


tu peux créer certaines choses,


mais tu ne peux créer l'amour.



L'amour, sous sa forme la plus pure,


se rencontre dans le royaume du silence.


Derrière la matière et l'énergie


et derrière toutes les choses que


l'on peut rencontrer


dans les royaumes physique et spirituel,


se trouve l'amour.



L'amour est l'élément fondamental derrière


tout ce qui est...


L'amour est à la fois le commencement et la fin.


L'amour reste la source d'où tout procède


et vers quoi tout se dirige.


Il est l'essence élémentale de l'univers.


Le seul fait de le rencontrer induit en vous


une transformation inéluctable,


car l'amour est constamment changeant


tout en étant immuable. »


(Aigle Volant)





Je suis


"Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions,

ni mes perceptions sensorielles,

 ni mes expériences.

Je ne suis pas le contenu de ma vie.

Je suis l'espace dans le quel tout se produit.

Je suis la conscience.

Je suis le Présent.

Je suis".

(Eckhart Tolle)




Qui suis-Je?

je ne suis pas mon corps physique

je ne suis pas mes émotions

je ne suis pas mes pensées

ni mes réalisations, ni les biens,

 le pouvoir, les relations,

 les connaissances que j'ai pu accumuler

ni la somme de mes actes, de mes paroles,

 de mes écrits.

je ne suis pas un individu séparé, isolé,

indépendant, autonome, distinct;

je ne suis ni l'observateur, ni l'observé.

je ne suis pas ce tissu de constructions mentales

 que j'appelle moi, la personnalité

 à laquelle je m'identifie.


Je ne me situe pas dans les objectifs à atteindre,

 la performance, la comparaison, les résultats.

je ne suis ni d'une nation, ni d'une famille,

 ni d'un sexe, ni d'un groupe.

Je ne suis pas le « vêtement » temporaire

 que je porte;

je ne suis ni dans le passé, ni dans le futur.


Je suis au Centre du Cercle sans contour délimité.

En somme, je ne suis rien.

Pourtant, étant vide, Je participe du Tout,

Je suis Tout;

Il est en Moi, Je suis en Lui.


Je suis la terre, l'eau, l'air et le feu;

Je suis le ciel, les étoiles, les univers, les galaxies,

 les systèmes solaires, les planètes;

Je suis la nature et la vie, l'arbre, le blé,

 la fleur,  l'animal, le minéral;

Je suis toutes les formes, les couleurs

 et les notes de la gamme;

Je suis énergie, vibration et oscillation;

Je suis le microcosme et le macrocosme;

Je suis tout cela à la fois.


Je suis au-delà du temps et de l'espace;

Au-delà du visible, des sens, du manifesté

 et de la diversité;

Au-delà du bien et du mal, du beau et du laid,

 du féminin et du masculin, de la vie et de la mort;

 de la dualité.

Je suis Totale interpénétration, intégration,

 liaison, unification.

Je suis Un.


Je suis sans forme, sans nom, sans odeur,

 sans goût, sans taille, sans sonorité.

Je suis le non manifesté

et pourtant pleine potentialité;

Je suis toutes les possibilités.


Je suis l'Être Éternellement Présent

Ici et maintenant

Le Commencement et la Fin simultanément

Je suis Conscience

Je suis Amour

Je suis.


(auteur inconnu)




"Tous les chemins du monde m'appartiennent,

tous les horizons, tous les jours et toutes les nuits.

J'ai l'immensité devant moi et derrière moi

s'est écoulée l'immensité...

Au milieu, je suis.

 Et que suis-je ?

Sinon moi-même, immensité.

Autant de chemins que d'instants...

Autant de possibles...

Je peux aller à droite, à gauche, en bas, en haut...

Comment puis-je me perdre ?

Puisque tous les chemins mènent à moi."

(Marc Vella)


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La Lumière
 

"Vous êtes la Lumière du monde".

(Dieu)



Tes jours auront plus d'éclat que

 le soleil à son midi,

tu brilleras,

comme l'aurore.

(JobXI :17)


"Il ne faut cesser de s'enfoncer dans sa nuit.

 C'est alors brusquement que

 la lumière se fait".

(F.Ponge)


"C'est la nuit qu'il est beau de croire

 à la lumière".

(E.Rostand)


"Seul se lève le jour

pour lequel nous sommes prêts."

(Henry Davie Thoreau)


"C'est quand vous savez

comment comprendre l'amour,

 comment le manifester,

comment le laisser couler à travers vous,

que vous devenez lumineux".

(M.O.Aïvanhov)



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Le Soi


"Découvrez qui vous êtes,

 et tous les autres problèmes se résoudront

d'eux-mêmes".

(Ramana Maharshi)


"J'ai toujours tenté de trouver une réponse

 à la fameuse question :

 qui suis-je ?

 Et je n'essaie plus.

Ce n'est plus une question :

JE SUIS."

(Paulo Coelho)


"Où cours-tu ?

 Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?"

(Christiane Singer)


"Fais un voyage du moi au Soi, ô ami,

 car par un tel voyage

 la terre devient une mine d'or !...

Purifie-toi des attributs du moi,

afin de discerner ton essence pure !...

Je suis tombé dans l'absence totale du moi

- que je suis joyeux avec le Soi !...

Personne ne trouvera sa route

 vers la Cour de la Magnificence

 jusqu'à ce qu'il soit annihilé"

(Rumi)


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Le coeur


Dans votre coeur

se trouve le passage,


un pont de lumière


qui relie ce que vous êtes


à ce que vous n'êtes pas encore.



Mais pour emprunter


ce pont de lumière


il vous faut être vous aussi


une LUMIERE


et seul l'AMOUR


peut vous aider


à le devenir

(Ônajor)
« Un amour qui change l'histoire »



"Le coeur est le lieu où se trouve la paix,

dans la pure Lumière et la pure Conscience"

(Abhinavagupta)


"Ecoute ton coeur.

 Il connaît toute chose,

 parce qu'il vient de l'Ame du Monde

 et qu'un jour il y retournera"

(Paulo Coelho)


"On peut aussi bâtir quelque chose de beau

avec les pierres qui entravent le chemin"

(Goethe)


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L'instant présent



"Nous oublions souvent de sentir

 la magie du moment présent

 et pourtant, c'est elle qui bâtit le scénario

de notre vie".

(Michel Bouthot)


"Tout ce que nous cherchons frénétiquement

 dans un illusoire devenir,

 repose au coeur de l'instant,

un instant intemporel.

Quand cette évidence explose en nous,

 comment ne pas éclater

de rire et de joie ?"


"En nous établissant dans l'instant présent,

nous pouvons voir toutes les beautés et

 les merveilles qui nous entourent.

Nous pouvons être heureux simplement

 en étant conscients

de ce qui est sous nos yeux".

(Tich Nhat Hanh)



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La  re naissance


"A l'âge adulte,

 nous pouvons revivre notre naissance,

 ouvrir un coquillage,

 accéder à une vision radicalement nouvelle".

(Eduardo Cuadra)


"Acceptez tout ce qui arrive et

 que votre esprit agisse en toute liberté".

(Chuang Tzu)


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Le chemin

"Ne crois pas que tu t'es trompé de route

quand tu n'es pas allé assez loin"

(auteur inconnu)


"Empruntez un chemin,

si étroit et sinueux qu'il soit,

 que vous puissiez parcourir dans l'amour et le respect".

(Henry David Thoreau)


"Une fois que nous sommes sur le bon chemin,

 le destin se déroule devant nous,

 tel un glorieux tapis de fleurs".

(auteur inconnu)


"Quand le chemin touche à sa fin,

 changez-en;

 en changeant, vous passerez au travers".

(I Ching)


"Ne suivez pas le chemin qui semble vous porter,

 prenez plutôt par là où il n'y en a pas,

et laissez une trace".

(Ralph Waldo Emerson)



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Le mystère



"La plus belle chose que nous puissions éprouver,

c'est le côté
mystérieux de la vie."

(Albert Einstein)


"Ce qu'il y a de beau dans un mystère,

 c'est le secret qu'il contient

et non la vérité qu'il cache."

(Eric-Emmanuel Schmitt)


"Un mystère éternel est une tentation éternelle".

(Zhang Xianliang)


"Les mystères sont des objets de contemplation,

 non des énigmes à élucider"

(André Frossard)


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La  Vérité

"Tu veux apprendre la vérité de ma bouche

 au lieu d'en faire toi-même l'expérience.

Tu ne découvriras pas la vérité

 dans ce que je dis.

La Vérité ne peut être saisie qu'à travers l'expérience."

(Aigle Volant)


"Quand ce que vous pensez,

ce que vous dites,

 ce que vous faites

 sont en harmonie,

vous atteignez le bonheur"

(M.K. Gandhi)


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Souvenirs d'INDE